Categorie: Santé

Les décès communautaires restent un grand facteur dans la persistance et la propagation de la  maladie à virus Ebola.  Ainsi, la population est appelée à acheminer les malades à l’hôpital et surtout  à laisser les équipes d’Enterrement Digne et Sécurisé, EDS,  enterrer ceux qui sont  morts à domicile. Suivez les explications du Docteur Gaston CHAPENDA, coordonnateur de la sous-coordination de la réponse à Ebola/Beni : «  C’est à partir du moment…

Dans cette région de la RDC, les fausses nouvelles pullulent sur les réseaux sociaux et empêchent de lutter efficacement contre la maladie Ebola.

Le fait que presque tout est acheté localement, en ville de Beni et Butembo, prouve que c’est la population locale qui bénéficie le plus du business autour d'ebola.

La sorcellerie est une croyance très populaire dans le Katanga et un sérieux fonds de commerce pour certains hommes de Dieu. Même sans intention méchante, le terme « buloshi », la sorcellerie en français, intervient couramment dans les conversations des Katangais, particulièrement les Lushois.

Butembo, Beni, dans le Nord-Kivu, des villes des entrepreneurs de l’informel, des entrepreneurs « gagne-petit ». Ils savent créer l’argent là où il n’y en a pas. S’ils reprochent au ministère de la santé d’avoir créé « la coop Ebola » pour se faire de l’argent, c’est parce que la création fait partie du mode de vie dans la région. La création, c’est dans le sang. C’est plus fort qu’eux. Ici on crée ou on crève. C’est la seule façon de survivre.